Les accusations archétypique contre le catholicisme

Je suis catholique pratiquant.

Différentes expériences, des événements auxquels j'ai assisté, que les équations des sciences physiques ne peuvent expliquer, d'autres événements qui m'ont été rapportés par des témoins de formation scientifique, des événements négatifs, d'autres positifs, font que, considérant l'explication la plus simple et la plus rationnelle à ces faits, selon la méthode du "rasoir d'Okham", j'en arrive à penser que ne pas croire en Dieu, Diable, anges et démons, n'est simplement pas rationnel.

Avant j'avais la foi. Maintenant j'ai la conviction.

L'Église catholique a ses défauts, parfois de gros défauts, mais généralement pas ceux que lui attribuent les média et le grand public. Les mensonges sur l'Histoire de l'Église sont nombreux et énormes.

En règle général, il ne faut pas croire sur l'histoire de l'Église les absurdités que l'on voit dans les films.

On me sort régulièrement les trois mêmes arguments pour dire que l’Église catholique et le catholicisme sont mauvais.


Puis parfois


Ce qui suit est donc le résultat de plusieurs années de lectures d’ouvrages d’historiens universitaires, pas tous chrétiens, de conférences, de recherches personnelles.

1°) L'Amérique du sud et les indiens

Ce sont des virus et des bactéries qui ont massacré les indios, indépendamment de la volonté des conquistadors, qui n'avaient aucun intérêt économique à ce massacre, contrairement aux colons nord américains (protestants) 300 ans plus tard.

Ils préféraient asservir les indiens, et on ne peut exploiter une population morte. Les conquistadors sont responsables de la désorganisation des sociétés locales, ce qui a pu fragiliser certaines populations, mais correspondait aussi aux désirs de nombreux indiens.
La société aztèque était abominable de violence et a dressé contre elle tous les peuples alentours qui furent soulagés de la chute de Mexico. Ce ne furent pas 120 espagnols malades du climat local; avec la poudre noire humide, les cordes d’arbalètes mouillées, qui ont vaincu un empire de plusieurs millions de sujets, mais la coalitions des peuples indiens alentours autour des espagnols. 3Trente ans plus tard, la majorité des gouverneurs de province et des cadres étaient des indiens ou des métis issus des élites locales.

Il y a eu de vraies horreurs commises par les conquistadors.
Elles ont été faites CONTRE les avis, les règles, le droit et les décrets de l'Église, contre les évangiles, et les bulles papales interdisant l'esclavage depuis des siècles (parfois en réaction à la piraterie barbaresque). Elles ont été faites contre les décrets explicites de l'empereur catholique Charles Quint.

Sur place, les franciscains, puis les jésuites ont fait tout ce qu'ils ont pu pour protéger et instruire les populations indiennes.

On ne peut donc reprocher à l'Église des actes réalisés en opposition avec ses textes sacrés, son enseignement, ses consignes, et l'œuvre de son clergé.

2°) Les croisades

Les pays occupés par l'islam étaient majoritairement chrétiens à l’origine Ils ont été conquis, islamisés, par les armes, au VII° siècle, selon ce que Daech, fidèlement aux écritures musulmanes appelle "le sentier d'Allah",le djihad. Jusque là, et jusqu'aux campagnes de Charlemagne contre les pirates saxon à la fin du VIII° siècle, le christianisme ne s'était répandu que par la parole.

Les croisades ont été une réponse aux appels au secours de Constantinople, depuis 30 ans, qui subissait les coups de boutoir de l'impérialisme musulman, d'abord arabe, puis turc.
En même temps l'Espagne était sous l'occupation de véritables talibans. L'histoire de la fabuleuse Andalousie heureuse et tolérante n'a existé qu'un temps très court par rapport aux 700 ans d'occupation, et seulement dans certaines cités.

Ce fut un coup d'arrêt à cet impérialisme guerrier. Sans les croisés, Constantinople serait tombé plusieurs siècles plus tôt, et l'Europe aurait été probablement soumise à cette religion immobiliste et violente. Une religion de guerre, inventée pour justifier la guerre, le pillage, le meurtre et le viol, inventée par un Hitler du VII° siècle : le khalife Othman.
C'est sous ses ordres que le Coran les hadiths et la sunna ont commencé à être rédigés.

Sans les croisés, nous n'aurions pas eu la civilisation européenne qui a suivi et nous ne serions pas en (relative) démocratie. Pensez à la vie des femme et des non-musulmans en Arabie Saoudite, au Pakistan, etc...

3°) L'inquisition française médiévale

Tout d’abord, il faut retenir que l’inquisition médiévale en France ne se préoccupait pas de la sorcellerie. Il y en avait pratiquement pas dans la France chrétienne des XIII et XIV siècles. Surtout la sorcellerie était considérée par le clergé comme une vaine superstition dont il n’y avait pas à se soucier. Ce fut une institution modératrice (!) qui a empêché des condamnations sommaires par la foule, régulé la violence sociale, institué le poste de juge d'instruction tels que nous le connaissons, la recherche des preuves et le droit à une défense, à un avocat. Ce qui a parfois choqué les contemporains, c'est la complexité des procédures d’enquêtes, pour éviter la torture, puisque selon le manuel d'un de ses fondateurs Bernard Guy, il faut éviter de torturer, puisque 1° ce n'est pas chrétien, 2° le prévenu va avouer n'importe quoi pour éviter la douleur. Enquêter en français du XIII° siècle se disait "inquisitioner".

Il y a eu des violence et des abus. Notre justice en est elle exempt ? Mais ce n'était pas un ramassis de sadiques.

4°) Abus sexuels par des prêtres.

Ces déviants sont ultra minoritaires et concernent surtout une génération aux alentours de mai 1968.
Le célibat n'est pas la cause de la pédophilie. La grande majorité des pédophiles sont des hommes en couples avec une partenaire sexuelle active, parfois plusieurs (épouse et maitresses). Donc rien à voir avec les prêtres catholiques.

Associer systématiquement les prêtres avec la pédophilie est donc une horrible calomnie, résultat d’une campagne de propagande.